S.E. Alway, J.L. McCrory, K. Kearcher,A. Vickers, B. Frear, D.L. Gilleland, D.E. Bonner, J.M. Thomas, D.A. Donley, M.W. Lively, J.S. Mohamed
J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2017;72(12):1595-1606
Des hommes (n = 12) et femmes (n = 18) âgés de 65 à 80 ans ont eu une activité physique pendant 12 semaines et pris un placebo ou le resvératrol (500 mg/j) afin de vérifier l'hypothèse selon laquelle un traitement par resvératrol associé à de l'activité physique augmenterait la densité mitochondriale. Cela réduirait ainsi la fatigabilité musculaire et améliorerait les indices de risques cardiovasculaires par rapport à l'activité physique seule chez le sujet âgé. Contrairement à notre hypothèse, les exercices d'aérobic et de musculation associés au traitement par resvératrol n'ont pas plus réduit le risque cardiovasculaire que l'activité physique seule. Cependant, l'activité physique associée au traitement par resvératrol a plus amélioré les indices de densité mitochondriale et de fatigabilité musculaire que le placebo associé à de l'activité physique. De plus, chez les sujets traités par resvératrol, on a noté une augmentation du pic de couple (8 %), du pic de couple moyen (14 %) et de la puissance (14 %) du muscle extenseur du genou après entraînement alors que l'activité physique n'a pas augmenté ces paramètres chez les sujets âgés traités par placebo. En outre, l'activité physique associée au resvératrol a augmenté de manière significative la surface moyenne des fibres musculaires et le nombre total de noyaux de fibres musculaires de respectivement 45,3 % et 20 %, dans les fibres du muscle vaste latéral chez le sujet âgé.




Commentaire : Ces données mettent en évidence un nouveau rôle anabolisant du resvératrol dans les adaptations entraînées par l'activité physique chez le sujet âgé. Cela suggère que l'association du resvératrol et d'une activité physique pourrait s'avérer plus efficace que l'activité physique seule pour combattre la sarcopénie.